Mer Nature Toulon
Mer Nature est une association de scientifiques, de médiateurs et d’éducateurs qui pensent aux générations présentes, montantes… et futures.
Sur nos territoires emboîtés, du plus modeste à la Terre entière, une transition nous attend, et mieux nous y serons préparés, moins cher elle nous coûtera.
On nous apprend depuis tout petits à opposer l’Homme à la nature (alors qu’il en fait partie et en dépend), l’environnement à la civilisation (alors que la seconde s’effondre si elle abuse du premier), l’écologie à l’économie (alors qu'”éco” signifie “habitat”, “écologie” : “connaissance de l’habitat”, et “économie” : “bonne gestion de l’habitat” – or qui peut bien gérer son habitat sans le connaître ?). Ces oppositions sont de simples préjugés, car dans le réel, chaque territoire et la planète entière ne font qu’un.
L’écologie est une science de la terre et de la vie, non un mouvement politique comme l’écologisme. Confondre les deux est aussi une lourde erreur : c’est se priver de la connaissance de nos habitats par peur d’entrer dans un débat politique.
Si nous sommes là, à votre service, c’est parce que la nature est certes une « mère » pour ses « enfants », mais une « mère » qui ne fait pas de sentiment. Qui en connaît les lois et sait les tourner à son avantage en sera récompensé, qui les ignore en sera sanctionné, et sans pitié.
Qu’on l’idéalise ou qu’on l’utilise, qu’on l’épargne ou qu’on la pille, qu’on la connaisse ou qu’on l’ignore, qu’on sache l’apprivoiser ou qu’on la craigne, qu’on la respecte ou qu’on la macule de déchets, la nature (et la mer qui en fait partie) s’impose à tous sans distinction, humbles et puissants, écologistes et nationalistes, libéraux et sociaux, hommes et femmes, adultes d’aujourd’hui et générations futures.
La nature commence dans notre intimité : c’est notre propre organisme qui a besoin d’air, d’eau, de nutriments sains.
La nature est notre banque de ressources. Nous vivons tous à crédit aujourd’hui, et depuis deux siècles déjà. L’ardoise s’alourdit. Plus dure risque d’être l’échéance. De sourdes menaces naturelles planent déjà sur nos querelles.
La nature reste pourtant très riche et très belle. Un véritable patrimoine. Nos racines. Peut-être notre salut, si nous savons nous y prendre pour une gestion responsable. Il n’y a pas d’économie durable sans gestion responsable : tout entrepreneur, tout producteur, tout chef de famille le sait.
Si nous sommes là, à votre service, c’est parce que nous disposons des compétences et des experts nécessaires. Ils sont à l’environnement, aux territoires, ce que les médecins sont à nos organismes. Il y a des généralistes (naturalistes, géographes, historiens, médiateurs scientifiques) et des spécialistes (géologues, biologistes, océanographes, ingénieurs, chercheurs, professionnels).
La médecine est désarmée sans hygiène, et l’hygiène s’apprend dès la maternelle. Nous aussi, nous pouvons travailler avec tous les publics, depuis les crèches (approche sensorielle et émotionnelle) jusqu’aux professionnels des différentes branches (formations ciblées en durabilité des pratiques et en compensation environnementale) en passant par les scolaires des différents niveaux, avec, à chaque échelon, des outils et des approches adaptés.
Face aux incompréhensions éventuelles, nous répondons par l’évaluation, la validation et la logique :
* pour ceux qui ne comprennent pas qu’en approche territoriale et environnementale comme en médecine, les spécialistes ne suffisent pas (il faut aussi des généralistes ayant une vue d’ensemble des enjeux) nous soulignons que la cohérence de nos projets, notre approche géonomique sont indispensables pour relier les disciplines, comprendre la géodiversité, la biodiversité, et faire évoluer la diversité humaine (culturelle, institutionnelle, économique, sociale, citoyenne) : il ne s’agit pas des concepts abstraits mais de réalités de terrain, qui n’existent pas les unes hors des autres ;
* pour ceux qui s’intéressent d’abord au développement économique quantitatif et au rendement immédiat, nous pouvons, grâce au décompte des publics, évaluer la « plus-value » de nos manifestations, activités et festivités (auxquelles des entreprises participent) pour les communes, les ports et les commerces vers lesquels nous drainons les chalands, ainsi que l’activité induite par nos initiatives (reprographie, création de kakémonos, maquettes, aquaculture…) ;
* à ceux qui ne comprennent pas l’utilité ou le sens de nos démarches, nous pouvons faire découvrir la notion de « service rendu par la médiation EEDD aux enjeux de la transition », validée par le CHEDD (Collège des Hautes études en Développement durable) : tout ce que l’on continue d’ignorer, toutes les mauvaises pratiques que l’on ne fait pas évoluer, tout ce que l’on n’anticipe pas, coûte et coûtera bien plus cher que toutes les aides financières accordées à la médiation ; de plus, la médiation EEDD prépare les publics à la transition technologique et diminue le nombre des recours contre les projets innovants agricoles, aquacoles ou énergétiques, or le moindre recours coûte aux investisseurs bien plus cher que toutes les aides financières accordées à la médiation ;
* quant à ceux qui aimeraient effacer les associations de médiation du paysage et qui, pour s’en justifier, les traitent de « luxe inutile », de « colleurs de coquillages sur des cartons » ou pire, de « zéros », nous leur rappelons la logique scientifique : s’ils ont raison, cela implique que depuis un quart de siècle, les partenaires et bénéficiaires qui jugent très utile la médiation scientifique et environnementale, qui font confiance aux associations et qui sont satisfaits de leurs services, sont tous des idiots… experts scientifiques, évaluateurs académiques, décideurs politiques et grand public inclus !