CCI Région Paca
La CCI de région Paca a mis en œuvre un chantier essentiel pour positionner son réseau au centre du jeu économique. Voici les étapes-clefs votées en assemblée générale. Portant une ambition lisible, identifiant des enjeux prioritaires, dressant un plan d’actions, la feuille de route est celle d’un réseau qui sait se transformer pour mieux accompagner les mutations des entreprises et des territoires.
LES CCI AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUERÉGIONAL
Ce plan stratégique est un exercice particulier. Il arrive à un moment où notre environnement connaît une pro-fonde mutation. Que ce soit la digitalisation ou l’inter-nationalisation des échanges, la transition industrielle et environnementale, voire l’émergence de nouvelles aspirations sociétales de nos contemporains, tout porte à croire que durant les cinq prochaines années, nous allons assister à la fin d’un monde et à la naissance d’un autre. Cette inflexion que certains qualifient de quatrième révolution est déjà à l’œuvre. Pour les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), elle se double d’une transformation radicale des conditions dans lesquelles elles se sont jusqu’à présent acquittées de leur mission dans un contexte territorial, qui lui aussi, est en pleine évolution. Le nouveau découpage régional, le fait que le législateur ait souhaité confier aux Régions l’ensemble des prérogatives liées à l’économie ainsi que la création des métropoles, répondent à une logique simple qui repose sur deux principes : taille et cohérence. – La taille, pour apporter la puissance et la lisibilité ;- La cohérence, pour favoriser l’efficacité et la performance. Cette ambition se traduit nécessairement par une exigence accrue des pouvoirs publics de voir les CCI jouer pleinement leur rôle dans le respect de ces principes, ce qui les positionne au centre du jeu économique territorial. Cela signifie que nous ne sommes pas des acteurs indépendants du mouvement qui est à l’œuvre mais que, bien au contraire, nous en sommes une des composantes essentielles. C’est pourquoi cette feuille de route ne peut s’affranchir du schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation, qui, en quelque sorte, brosse le décor d’un théâtre où les CCI ont un rôle majeur à tenir.C’est dans ces circonstances nouvelles que ce plan stratégique a été rédigé. Moins pour satisfaire une formalité voulue par le législateur que pour identifier les ambitions qui sous-tendront nos actions durant cette nouvelle mandature, les objectiver au moyen d’indicateurs de manière à pouvoir, au fil du temps, mesurer leur pertinence et rythmer l’avancement de nos travaux. Ce sera notre manière de faire vivre ce plan, que ce soit au sein de nos Chambres ou à l’extérieur. C’est à ce prix que nous retrouverons une crédibilité en partie perdue tant auprès des pouvoirs publics et plus grave encore, auprès de nos clients, les entreprises. C’est pourquoi ce plan stratégique n’a pas l’ambition de tout faire. C’est juste la première étape de la longue marche que les CCI et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont initiée pour progressivement apprendre à travailler ensemble et favoriser les conditions de l’épanouissement des talents qui peuplent nos territoires mais aussi pour attirer de nouvelles forces vives, ce qui sera au fond l’unique témoignage de la pertinence des actions que nous aurons mises en œuvre. Ce plan est aussi l’expression de notre raison d’être. Nos Chambres sont des établissements publics mais n’oublions jamais que leur gouvernance a été confiée à des femmes et hommes issus du monde de l’entreprise. Elles en sont l’expression. Elles doivent en devenir le fer de lance. La seule mesure de l’entreprise : c’est la performance. Sa seule obsession : c’est la satisfaction de ses clients. Notre performance sera jugée à l’aune de la satisfaction client et à l’utilité que les entreprises nous reconnaîtront.Ce plan stratégique est enfin la manifestation de ce que nous voulons devenir. Nos territoires ont des spécificités qui militent pour une proximité, garante de l’intelligence d’action. Le maintien de cette proximité a une conséquence : le principe de subsidiarité. Une règle de bon sens qui doit nous amener à progressivement mettre en commun nos activités de support, tout ce qui ne participe pas directement de la mission de chaque établissement. C’est grâce à cette intelligence collective que nous pourrons orienter le maximum de nos ressources au profit du soutien de nos clients.